Voir autrement, comprendre différemment
« Immaturité », « inadaptation »… Autant d’étiquettes qui collent encore à la peau de nombreux jeunes neuroatypiques. Pourtant, derrière ces mots se cache une réalité bien plus riche : un mode de perception singulier, une manière unique d’appréhender le monde.
Ces jeunes voient ce que d’autres ne voient pas, comprennent ce que d’autres ne perçoivent pas et cherchent un sens à la vie que beaucoup ne questionnent même plus.
Comme le rappelle Catherine Cornil, fondatrice de la Fresque de la Neurodiversité, il ne s’agit pas de troubles à corriger mais de potentiels à canaliser.
Certains de ces étudiants, qu’elle accompagne vers les concours des grandes écoles, ont simplement besoin d’un cadre adapté pour exprimer leur énergie, leur créativité et leur sensibilité.
Leur différence n’est pas un handicap : c’est une autre façon d’être au monde.
L’avenir, entre boussole et brouillard
Mais comment se projeter quand l’horizon paraît flou ?
C’est tout le sens du cinquième épisode de PSH Sup Radio, intitulé Avenir : entre boussole et brouillard.
Ici, la neurodiversité n’est plus une exception à gérer, mais une richesse humaine à cultiver.
Les échanges entre Catherine Cornil et Richard Lablée invitent à repenser la notion même d’orientation : apprendre à avancer autrement, à construire sa route sans forcément suivre la ligne droite.
Dans cette perspective, l’entreprise a aussi un rôle majeur à jouer.
Faut-il déclarer son diagnostic ? Comment accueillir les talents neuroatypiques sans les marginaliser ?
Les services RH s’ouvrent peu à peu à cette diversité invisible, dernière frontière de l’inclusion. Car accueillir ces différences, c’est aussi ouvrir la voie à une intelligence collective plus riche et plus sensible.
Cinq minutes de conversation suffisent parfois pour remettre de la lumière sur le brouillard, et rappeler que la confiance, la structure et la foi en soi peuvent devenir de véritables boussoles.
À écouter sur vos plateformes préférées :